Un sermon
XIX. J’avais pris une pose rodinienne et je me voyais reflété sur la surface convexe de la douche. Je me faisais signe de la main et j’avais une taille négligeable (1). Et j’ai fait serment là-bas, où j’étais, que je ne serais jamais un ver ou un jean-foutre, ouais, que je serais un homme libre et maître de mes paroles et de mes idées et putain j’ai oublié ce que je voulais encore écrire (2).
[Chez C. ABASTADO, Mythes et rituels de l’écriture, Bruxelles, Edition Complexe, 1976, p. 179 sq.]
1. Le passage nous renseigne que le Saint connaissait les lois, notamment les lois de l’optique.
2. La dernière remarque montre que ce fragment, comme tellement d’autres, est une ficcion.
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