dimanche 14 janvier 2007

La vérité sur le monde

Il y aune espèce d’hommes mornes, dont le corps sécrète un surplus de phlegme. Ces hommes-là s’appellent « des sceptiques ». Ils disent qu’il n’y a pas de vérité au sujet du monde. Mais, s’il n’y a pas de vérité au sujet du monde, leur propos est donc faux. Par voie de conséquence, il y a du moins une vérité au sujet du monde. C’est ce que je vais mous montrer dans cet article.
Soit M le monde actuel. Soit « a » un objet du monde, par exemple ce stylo. Supposons que « a » était un objet meinongien (i.e. impossible). Mais, si « a » est impossible et si, d’autre part, si « a » appartient à M, il s’ensuit que M est également impossible.
(M ; a ; aM ; donc M).
Mais, me dira-t-on, ce stylo est un objet bien réel, donc M est du moins possible.
Soit M le monde actuel. Soit « b » un objet du monde, par exemple un cercle carré. Manifestement, « b » est un objet meinongien « par définition ». Mais « b » appartient, toujours manifestement, à M. Donc M est impossible.
(M ; □b ; □bM ; donc M).
Mais, me dira-t-on, le cercle carré n’est pas une entité réelle, mais lutôt une entité rationnelle.
Il y a pourtant 2 très puissants arguments à l’encontre de cette critique. Primo, bon nombre des particules de la physique sont des entités rationnelles. Les quarks, par exemple, que l’on estime à présent les briques fondamentales de la matière (réelle), sont des entités rationnelles. Secundo, la dichotomie réel / rationnel n’a pas de sens que pour un hégélien.
Il n’y a pas donc de raisons à nier cette vérité sur le monde : LE MONDE ACTUEL, TEL QUE NOUS LE CONNAISSONS, EST IMPOSSIBLE.

Conséquences
1) Vu que nous connaissons ce monde (tant peu qu’on le connaisse) et que ce monde est impossible, la connaissance est impossible.
2) Vu que notre connaissance est impossible et que nous connaissons toutefois quelque chose, nous-mêmes nous sommes impossibles.